dimanche 27 février 2022

This is why history is not a science

 Science is predictive

Science following its modern acceptance, which effectively excludes any notion of dogma, is based on the reproducibility of its assertions. Everyone has been able during their studies to carry out experiments in physics or chemistry to observe facts, draw rules in conclusion and apply them in a predictive way to future facts not yet realized.

In chemistry, the Ph test is the application of colored reagents that determine in advance whether a solution is acidic or basic.

In physics, by dropping masses on an inclined plane, it is quite possible to predict the acceleration and the position over time by applying the theorems of kinetic energy resulting from experience, the same for the ballistic calculations used for the rockets.

In medicine, the subject becomes a little more complicated given the greater number of parameters which vary from one individual to another, and the statistical tool will help to analyze the reproducibility of phenomena. Double-blind studies versus placebo are able to measure the effectiveness of a treatment and all the success of anti-cancer drugs or the treatment of AIDS is based on this approach. This also demonstrates the total lack of scientific basis for homeopathy, which effectiveness has never been proven.

The only difference between a doctor and a charlatan is precisely this ability to produce and reproduce results, a healer would be entirely justified in claiming medical capacity as soon as he produced a statistical study proving his capacity. Universities have also tried to do so, but this has always backfired on the so-called carriers of supernatural gifts.

History studies the past.

History compiles past facts. An analysis makes it possible to identify the various events, the actors, the situations, the mass movements and the logic to determine the sequences having led to a new situation. As CV Wegdwood summed it up very well, history is written backwards and the historian already knows the end, unlike the actors in history who are unaware of it when they act.

This is the main difference with the news, which reports current events without being able to determine the outcome with any certainty, just because of the lack of exhaustiveness of the information available. Then, and this is where history demonstrates that it is not a science, past and present situations that are similar in appearance are characterized more by differences. As a corollary of this discrepancy, the historian then has no rule that has demonstrated its relevance to be reapplied in a systematic way to predict the sequence of events. This emptyness will only produce conjectures.

The future is necessarily political

This space open to the future is therefore the domain of politics which can propose solutions, and which is the object of intense activity on the part of actors who have little connection with the study of story.

A historian cannot get involved by virtue of his knowledge in political life or any current event because no more than any other observer can he master all the different elements as he could do for a historical study, which would also require a duration of study incompatible with the immediacy of the news, and finally because there are no pre-established patterns defining historical sequence of events and no more scientific proof of any reproducibility.

The future therefore remains the fact of individuals, the opinion they have, and the means of imposing it, whether by membership or by force.

A historian who would take a position in relation to current events can only do so concerning his strictly personal opinion. No more than anyone else, he has no scientific authority to be able to do so, and therefore acts in the political field, from a strictly partisan point of view only.

Voila pourquoi l'histoire n'est pas une science

La science est prédictive

La science suivant son acceptation moderne , qui exclut de fait toute notion de dogme, se base sur la reproductibilité de ses affirmations. Tout le monde a pu durant ses études faire des expériences en physique ou en chimie pour constater des faits, en tirer des règles en conclusion et les appliquer de façon prédictive à des faits à venir non encore réalisés.

En chimie le test de Ph est l'application de réactifs colorés qui permettent de déterminer à l'avance si une solution est acide ou basique.

En physique en lâchant des masses sur un plan incliné il est tout à fait possible de prédire l'accélération et la position dans le temps en appliquant les théorèmes de l'énergie cinétiques issus de l'expérience, idem pour les calculs balistiques utilisés pour les fusées.

En médecine, le sujet devient un peu plus compliqué compte tenu du nombre plus important de paramètres qui varie d'un individu à l'autre, et l'outil statistique va venir aider à analyser la reproductibilité des phénomènes. Les études en double aveugle versus placebo sont capables de mesurer l'efficacité d'un traitement et tout le succès des anticancéreux ou du traitement du SiDA repose sur cette approche. Cela démontre aussi l'absence totale de base scientifique à l'homéopathie, dont l'efficacité n'a jamais été prouvée.

La seule différence entre un médecin et un charlatan est justement cette capacité à produire et reproduire des résultats, un guérisseur serait tout à fait fondé à revendiquer une capacité médicale dès lors qu'il produirait une étude statistique prouvant sa capacité. Des universités ont d'ailleurs tenté de le faire mais cela s'est toujours retourné contre les soit disant porteurs de dons surnaturels.

L'histoire étudie le passé.

L'histoire compile des faits passés. Une analyse permet d'identifier les différents événements , les acteurs, les situations, les mouvements de masse et la logique de déterminer les enchaînements ayant abouti a une situation nouvelle. Comme l'a très bien résumé CV Wegdwood, l'histoire s'écrit à rebours et l'historien connaît déjà la fin contrairement aux acteurs de l'histoire qui l'ignorent au moment où ils agissent.

C'est là la différence principale avec l'actualité qui reporte des événements en cours sans pouvoir de façon certaine en déterminer l'issue, ne serait-ce que par manque d'exhaustivité des informations disponibles. Ensuite et c'est là où l'histoire démontre qu'elle n'est pas une science, des situations passées et présentes similaires en apparence, se caractérisent plus par les différences. Corollaire de cet écart, l'historien ne dispose ensuite d'aucune règle ayant démontré sa pertinence à être réappliquée de façon systématique pour prévoir la suite des événements. Ce vide ne va produire que des conjectures.

Le futur est forcément politique

Cet espace ouvert sur le futur est donc le domaine du politique qui peut  proposer des solutions, et qui est l'objet d'une activité intense de la part d'acteurs qui n’ont que peu de rapport avec l'étude de l'histoire.

Un historien ne peut pas s'impliquer au titre de ses connaissances dans la vie politique ou  n'importe quel événement de l'actualité parce que pas plus qu'un autre observateur il ne peut maîtriser l'ensemble des différents éléments comme il pourrait le faire pour une étude historique, qui demanderait également une durée d'étude incompatible avec l'immédiateté de l'actualité, et enfin parce qu'il n'existe aucun schémas préétablis d’enchaînement historique des faits et pas plus de preuve scientifique d'une reproductibilité quelconque.

Le futur reste donc le fait des individus, de l'opinion qu'ils ont, et des moyens de l'imposer, que ce soit par l'adhésion ou par la force

Un historien qui prendrait une position par rapport à des faits d'actualités ne peut le faire que concernant son opinion strictement personnelle. Pas plus que quiconque il ne dispose d'aucune autorité scientifique pour pouvoir le faire, et agit donc dans le champ politique, d'un point de vue strictement partisan uniquement.

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